Etude de la réaction d'échange du ligand CH3 entre Zn et Cu : Défis et réponses

S. Bouaouli
Laboratoire de Chimie Théorique, Université Pierre et Marie Curie, Paris, France.
Mercredi 18 Mai 2016, 11h00
bibliothèque LCT, tour 12 - 13, 4e étage

   La difficulté dans la recherche d'un chemin réactionnel réside dans le fait que les méthodes d'optimisation utilisées sont basées sur une recherche intuitive des états stationnaires, recherches qui peuvent s'avérer parfois infructueuses face à des systèmes complexes. Citons en particulier les cas où l'intuition seule ne suffit pas pour envisager les différentes structures possibles et ceux où la surface d'énergie potentielle étudiée est relativement plate et par conséquent, les barrières d'activation très faibles.
   Pour pallier ce problème nous proposons l'utilisation de la méthode de recherche de minima stables GSAM, un algorithme qui permet une exploration globale de la surface d'énergie potentielle en générant aléatoirement un très grand nombre de structures en partant de fragments atomiques séparés. Cet algorithme a été développé pour la recherche du minimum global des clusters atomiques et été ensuite généralisé pour des agrégats moléculaires. Pour l'adapter à la problématique d'agrégats organométalliques, nous avons dû incorporer un module qui permet de "filtrer" les structures à différentes étapes du calcul.
   Nous allons illustrer l'importance du filtre et comment il permet à GSAM de localiser des structures utiles et inédites dans l'étude d'une réaction de transmétallation entre le cuivre et le zinc.