Performances des méthodes de DFT quasi-relativistes pour la
description de la liaison métal-ligand dans les complexes de
lanthanides et actinides
Dr. P. Maldivi, DRFMC/SCIB (UMR 5046 CEA-CNRS-UJF),
CEA-Grenoble, 17 rue des Martyrs 38054 Grenoble cedex 9
Lundi, 13 mai 2002, 11h00
Les progrès réalisés dans le traitement quantique des systèmes
contenant des métaux lourds1 permettent maintenant d'aborder l'étude de
complexes d'éléments f, lanthanides et actinides. En effet, outre les
techniques standard de potentiels effectifs relativistes, se sont développées
dans le formalisme DFT les méthodes (Hamiltonien de Pauli ou Zero Order
Relativistic Approximation) dérivées d'un hamiltonien "tout relativiste".
Des études comparées de ces différentes approches ont montré qu'elles étaient
capables de reproduire des données expérimentales de complexes de lanthanides
et actinides trivalents.2 D'autre part, leur application à des systèmes proches
de complexes expérimentaux a permis de mettre en évidence des différences dans
la chimie de coordination des lanthanides et des actinides,3 informations
importantes en particulier dans le domaine du traitement du combustible
nucléaire. De telles approches théoriques peuvent être étendues à des
problématiques voisines telles que l'interaction de métaux lourds toxiques
avec le milieu biologique.
1. N.Kaltsoyannis. J.Chem.Soc., Dalton Trans. (1997) 1.
2. L. Joubert, P. Maldivi. J. Phys. Chem A (2001), 105, 9068.
3. M. Mazzanti, R. Wietzke ,
J-M Latour, J. Pécaut, P. Maldivi, M. Remy. Inorg.Chem. (2002) ASAP.