Pseudopotentiels et spectroscopie dans les molécules,
les agrégats et les matrices contenant des atomes inertes.
Fernand Spiegelman,
I.R.S.A.M.C., Laboratoire de Physique Quantique, UMR 5626 du CNRS,
Université Paul Sabatier, Toulouse
e-mail:spiegel@irsamc1.ups-tlse.fr
Vendredi 31 mai 2002, 11h00
La spectroscopie de chromophores solvatés dans un
environnememt de gaz rare constitue une classe de
systèmes tres etudiés en Physique Moléculaire. Dans les
techniques de pseudopotentiels de valence standard, les atomes de gaz rare
sont souvent décrits par des pseudopotentiels gardant actifs
les huit électrons de valence ns2 np6. Il est
cependant possible,
généralisant les techniques de potentiels modèles, de
définir des pseudopotentiels qui remplacent intégralement
tous les électrons des atomes de gaz rare. Le calcul
de la structure électronique d'un système solvaté
demande alors le même effort que le calcul du système
isolé.
Nous examinerons la fiabilité de cette technique
sur des molécules dissymétriques impliquant
un atome de gaz rare, et qui deviennent alors réductibles
à des systèmes à un (LiAr, NaAr, KAr) ou deux (CaAr)
électrons actifs. Puis
nous considérerons la spectroscopie d'impuretés
solvatées dans des agrégats ou piégées
des matrices de gaz rare.
Des extensions aux excitations dans des systèmes homogènes
(molécules et agrégats homogènes de gaz rares) seront
également présentées. Enfin, la possibilité
d'appliquer de tels traitements à d'autres systémes atomiques
isoélectroniques tels que le ions négatifs d'halogènes
seront envisagées, avec des applications au calcul de la
structure électronique
d'agrégats d'halogénures d'alcalins excédentaires en
atomes alcalins (NanFn-1).