Evolution des thèmes

Je resume ici mon parcours scientifique et l'évolution de mes thèmes de recherche.

Travail précédant la thèse :

• 1990 : les études de la désorption thermique par méthodes Monte-Carlo sont une première application de potentiels très simplifiés, réduits aux interactions entre atomes voisins, en combinaison avec des méthodes thermodynamiques.
• 1991 : calculs ab-initio pour des systèmes périodiques, relaxation de la surface (110) du rutile, structures de bandes, études de méthodes DFT. Familarisation avec le programme CRYSTAL et contact avec ses auteurs.
• 1994/95 : étude des surfaces de rutile au niveau Hartree-Fock couplée à une prise en compte de la corrélation électronique par un traitement local Des modules originaux sont introduits dans le programme CRYSTAL92, pour extraire et modifier des multipôles, puis dans TURBOMOLE pour calculer les intégrales des opérateurs multipôlaires entre fonctions gaussiennes.

Travail après la thèse :

• 1996 : à Toulouse j'ai introduit les effets de la corrélation d'une manière rigoureuse dans les calculs de l'énergie de cohésion de solides, par des méthode CEPA et perturbatives. J'envisage la perturbation Epstein-Nesbet comme alternative aux méthodes CEPA, et je commence à construire un système de programmes d'experimentation théorique.
• 1998 : à Barcelone je reviens à la modélisation des surfaces par des potentiels simples, de type Born-Mayer, Buckingham ou Lennard-Jones, pour calculer les relaxations d'une surface (0001) de $\alpha$-Al$_2$O$_3$. En même temps j'explore une autre facette de la chimie théorique, le calcul des constantes de couplage magnétiques sur l'exemple de CuF$_2$.
• 1998 : à Dresde je mets au point les méthodes CEPA pour les solides et les programmes pour des systèmes 1D et 3D, et je termine les travaux sur CuF$_2$.
• 1999 : nommé Maître de Conférences à Paris, je commence à travailler avec M.Caffarel sur les méthodes Monte Carlo Quantique. Les interactions van der Waals semblent alors un champ d'application intéressant pour les méthodes en orbitales localisées (déjà centrées sur des fragments), et je commence à travailler sur la décomposition de l'énergie avec la méthode SAPT, en séparant l'énergie de corrélation en différentes contributions. Les surfaces polaires restent un défi.
• 2003 : sachant que les méthodes CEPA dans leur approximation diagonale ne sont rien d'autre que l'application de la méthode de perturbation Epstein-Nesbet, j'essaie cette méthode maintenant avec différents habillages.
• 2004 : les travaux sur les interactions de van der Waals m'amènent à revenir sur l'électrostatique classique et à reprogrammer le schéma d'entourage d'un agrégat par des multipôles dans l'optique de fournir un logiciel plus accessible à la communauté.